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Ldc : Avec le nouvel épisode de grippe aviaire, faut-il s'inquiéter pour LDC en Bourse?

mardi 12 novembre 2024 à 12h14
LDC en première ligne d'un nouvel épisode de grippe aviaire?

(BFM Bourse) - Devant l'explosion des cas en Europe, le risque de grippe aviaire a été relevé ce week-end en France. Le groupe LDC doit-il craindre une expansion de cette épidémie?

Un nouvel épisode de grippe aviaire touche l'Europe, avec 24 pays concernés Devant l’explosion des cas sur le Vieux continent, le gouvernement français a pris les devants. Dans un arrêté paru vendredi 8 novembre, le Ministère de L'Agriculture a relevé le niveau de risque lié à cette épidémie de "modéré" à "élevé". Ce relèvement au plus haut échelon des risques est entré en vigueur depuis samedi 9 novembre. Cette décision signifie que les oiseaux et volailles doivent être confinés ou protégés par des filets.

La résurgence de l'épidémie en Europe est donc susceptible de fragiliser les professionnels du secteur dont LDC, le leader européen du marché de la volaille. Même si depuis la fin 2023, le gouvernement a rendu obligatoire la vaccination dans les élevages de plus de 250 canards (hors reproducteurs) afin de limiter la propagation de l'épidémie.

En avril 2022, le groupe basé à Sablé-sur-Sarthe avait déjà été contraint de prendre des mesures alors que plusieurs foyers de contamination avaient été identifiés au sein d’élevages en Vendée et en Loire-Atlantique. Cette épidémie n’a pas été neutre sur les volumes du groupe sur l’ensemble de l’exercice 2022-2023 (clos fin mars).

Un risque "pour l'heure limité"

LDC doit-il craindre ce nouvel épisode de grippe aviaire? Pour Florent Thy-tine, responsable de la recherche actions chez TP ICAP Midcap, il n'est pas encore temps de s'alarmer. Selon l'expert, le risque est pour le moment "limité" pour le Groupe LDC même si le groupe est présent en Hongrie et pourrait donc être affecté, tient-il à signaler.

Pour autant, la société a renforcé la diversification de ses approvisionnements en France abonde l'analyste, "ce qui devrait lui permettre de limiter l’impact d’une éventuelle expansion de l’épidémie". Florent Thy-tine rappelle aussi que LDC avait bien négocié la précédente épidémie avec certes une baisse des volumes mais une capacité à compenser par les prix.

Des acquisitions qui prennent plus de temps que prévu

TP ICAP Midcap dit rester confiant sur les prochaines publications du groupe. Dont la prochaine va arriver très vite puisque le géant de la volaille va publier ses résultats semestriels le 27 novembre prochain.

"La baisse des prix devrait encore impacter le chiffre d’affaires du groupe mais la tendance devrait s’atténuer au fil des trimestres", prévient le bureau d'études. Le propriétaire des marques Loué ou Marie a en effet privilégié les volumes pour nourrir sa croissance, au détriment des prix. Le groupe entend avec cette stratégie de promotions soutenir la consommation de ses produits dans un contexte de tensions sur le pouvoir d'achat.

Le groupe a aussi été très actif en matière de croissance externe en vue de diversifier ses activités. Pour renforcer sa présence au rayon traiteur, LDC a annoncé au printemps dernier son projet de racheter du numéro un du taboulé Pierre Martinet. L'opération a été finalisée fin octobre. En ce qui concerne l'acquisition du groupe Routhiau, spécialisé dans les produits frais et surgelés, "une décision de l’autorité de la concurrence est attendue en décembre".

Mais ces deux acquisitions prennent plus de temps qu'escompté. LDC a été contraint, début octobre, de légèrement réviser à la baisse son objectif de chiffre d'affaires à 6,2 millions d'euros contre une prévision initiale de 6,5 millions d'euros, la société évoquant le "décalage de l’intégration des opérations de croissance externe". La société avait cependant prévenu que sa précédente mire de revenus annuels était conditionnée à de la finalisation des acquisitions déjà annoncées, dont celle du roi du taboulé Pierre Martinet dévoilée fin mai.

Depuis fin septembre, le titre perd près de 5%, et est donc "sous pression" ce qui ouvre selon TP ICAP Midcap "une opportunité pour se positionner sur le dossier", dont il reconduit sa recommandation à l'achat et son objectif de cours de 89 euros.

Rappelons que LDC a procédé à une division par deux du nominal de son action, mi-septembre en vue de rendre son titre "plus accessible notamment aux actionnaires individuels" et donc "d’accroître la liquidité du titre".

Sabrina Sadgui - ©2025 BFM Bourse
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