par Gilles Guillaume

PARIS (Reuters) - Le groupe d'ingénierie électrique Spie augmentera son capital d'environ 550 millions d'euros pour réduire sa dette dans le cadre d'une introduction en Bourse qu'il entend boucler d'ici la fin de l'année.

Spie, que l'IPO pourrait valoriser jusqu'à quatre milliards d'euros selon des analystes, a enclenché mercredi le processus de l'opération en enregistrant son document de base auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF).

"On espère (aboutir) d'ici la fin de l'année, le calendrier est relativement serré, on fait l'hypothèse que les marchés financiers resteront ouverts", a déclaré Gauthier Louette, PDG de Spie, au cours d'une conférence de presse.

Il a refusé de préciser davantage le calendrier, mais l'opération pourrait intervenir à partir d'octobre, le groupe réservant le mois de septembre à la présentation aux 37.000 salariés de la partie de l'offre qui leur sera réservée et portera sur moins de 5% du capital.

Gauthier Louette n'a pas évoqué non plus quel pourcentage du capital existant serait introduit en Bourse. Le groupe est détenu actuellement par les fonds Ardian, Clayton Dubilier & Rice et par la Caisse de dépôt et placement du Québec, à hauteur de 89,6%, et à 10,4% par les salariés et le management du groupe.

Créée en 1900 par le baron Empain pour les travaux d'infrastructures électriques du métro de Paris, l'entreprise a pris le nom de Société parisienne pour l'industrie électrique (Spie) en 1946. Elle a fait partie du groupe de construction Spie Batignolles de 1968 à 2003.

Le groupe Spie compte parmi ses principaux clients Total, EDF mais aussi le club de football de Manchester United dont il gère la maintenance des installations d'entraînement, ou la Tate Gallery à Londres dont il supervise toute la climatisation.

(Edité par Dominique Rodriguez)

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