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Alors que la semaine allait s'achever sur une note bien terne, sur fond de craintes d'un scénario de type "no landing" de l'économie américaine, le CAC 40 a pris la direction de la hausse en dernière partie de séance, à l'ouverture de Wall Street après que les publications de JP Morgan, Wells Fargo et BlackRock soient ressorties supérieures aux attentes. Cette première vague de copies trimestrielles des grandes banques américaines aura apporté son lot de soulagement.
L'indice phare parisien, qui a terminé la séance de vendredi sur les points hauts de séance, a gagné 0.48% à 7 577 points. Ce n'était pourtant pas gagné, au vu de la publication la veille de chiffres d'inflation fermes. Les CPI (Consumer Price Index) ont en effet progressé de 2,4% en septembre, en rythme annualisé, dans le panier de produits le plus large, là où le consensus laissait augurer une hausse de 2,3%. De quoi souligner davantage, après le très musclé rapport sur l'emploi de septembre, la résilience impressionnante de l'économie américaine après de si longs mois de taux élevés.
Mais vendredi, les IPP (indices des prix à la production), indicateur avancé d'inflation, sont ressortis moins dynamiques, à 1,8% contre 1,9% au mois d'août. Sur un mois, les prix sont stables alors que les analystes redoutaient une hausse de 0,1%.
Côté valeurs, Airbus termine la semaine en tête du CAC 40 (+3,92% vendredi). L'avionneur dit maintenir sa prévision de 770 livraisons d'avions pour l'année 2024, selon des déclarations de Christian Scherer, directeur général des avions commerciaux d'Airbus, rapportées par l'AFP. Stellantis en revanche, a reculé de 2,8% après avoir indiqué avoir remanié son état-major et acté le départ à la retraite de Carlos Tavares à l'issue de son mandat, soit en début d'année 2026.
De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de lundi dans le vert, à l'image du Dow Jones (+0.97%) et du Nasdaq Composite (+0.33%). Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a gagné 0.61% à 5 815 points.
Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0920$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 74,10$.
A l'agenda macroéconomique ce lundi, à suivre en priorité une série d'interventions de membres de la Fed.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Les oscillations, nerveuses, vont continuer de se concentrer entre deux niveaux majeurs, les 7 465 / 7 500 points d'une part, et les 7 690 / 7 700 points d'autre part. Une bande de cotation dont une sortie libérerait un surcroit d'énergie. Mais dans l'immédiat, des mouvement contrariants, dans directionnel clair, sont attendus.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l'indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario baissier est valable tant que l'indice CAC 40 cote en dessous de la résistance à 7690.00 points.
Le conseil BFM Bourse
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