(BFM Bourse) - Les espoirs suscités jeudi dans le sillage de rumeurs de marché sur l'ampleur de l'aide à la Grèce ont été douchés vendredi, le Cac chutant de 1.90%, pour une clôture à 3 805 points. Dans un climat toujours aussi peu propice à la prise de risque sur les marchés financiers, en raison des doutes sur la solidité de la reprise économique américaine ou des craintes sur le dossier de la dette publique grecque, les opérateurs ont poursuivi leurs raids vendeurs, réduisant à néant les gains engrangés la veille.
Du côté des indicateurs macroéconomiques américains, les prix à l'importation n'ont augmenté que de 0,2% en mai aux Etats-Unis (+0,4% hors essence), après avoir grimpé de 2,1% en avril et de 3% en mars, a annoncé vendredi le Département américain au Travail. Le consensus tablait sur un repli des importations de -0,6%.
En cause également des chiffres décevants sur le front du commerce extérieur chinois, l'excédant commercial mesuré par les douanes de l'Empire du Milieu ressortant à un niveau très significativement inférieur aux attentes des analystes.
Outre Atlantique, le Dow Jones Industrials et le Nasdaq Composite affichaient en clôture des variations respectives de -1.42% à 11951.91 points et -1.53% à 2643.73 points.
Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 sur le marché des changes, l'Euro se négocie à 1.435$ environ. A New York le baril de brut léger américain (light sweet crude) se traitait à un niveau de prix proche des 99.30$.
D'un point de vue graphique, la structure de la bougie tracée vendredi en dit long, tout comme la puissance des volumes d'échanges, sur la détermination du camp vendeur. Si une pause court terme est toutefois attendue, le point bas de la vague baissière en court ne semble pas, après analyse de nos indicateurs, encore touché.
Dans ce contexte, l'équipe de Tradingsat.com émet un avis neutre pour la séance. On prendra cependant soin de noter qu'un franchissement des 3 890 points raviverait la tension à l'achat tandis qu'une rupture des 3 775 points relancerait la pression vendeuse.
Sur le plan macroéconomique, les opérateurs suivront dès 16h00 le discours du Président de la Banque Centrale Européenne. Aucun indicateur majeur n'est attendu ce jour. (Heure de Paris)
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