(BFM Bourse) - Le CAC 40 évolue en très nette baisse à la mi-séance ce jeudi, le marché encaissant mal l'issue de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.
La Bourse de Paris souffre ce jeudi et, cette fois, l'incertitude politique en France ne semble pas y être pour grand-chose.
Le taux de l'obligation française à 10 ans se tend mais de seulement 3 points de base, à 3,1786%, soit la même progression que sur le rendement allemand de même échéance.
Le CAC 40, lui, perd 1,3%, une baisse en ligne avec celle des autres marchés européens, à 7.761,32 points.
L'aversion pour le risque est plombée par la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). La banque centrale américaine a, comme attendu, laissé ses taux inchangés. Mais les "dot plot" (le "nuage de points"), c'est-à-dire les projections économiques et monétaires des membres la Fed, laissent apparaître une seule baisse de taux cette année.
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L'automobile dans le dur
"La projection médiane du graphique en pointillés a pris une tournure 'hawkish' (restrictive, NDLR), n'indiquant plus qu'une seule baisse de taux en 2024, contre les trois baisses précédemment anticipées en mars", note Whitney Watson de Goldman Sachs Asset Management.
"À cela on peut ajouter que les estimations d’inflation ont été remontées pour 2024, 2025 et 2026", complète John Plassard de Mirabaud qui estime que "des prises de bénéfices" pourraient s'observer sur les indices.
Du côté des valeurs, c'est simple, tout le CAC 40 est dans le rouge, notamment les constructeurs automobiles Renault (-2,8%) et Stellantis (-2,6%). Stellantis a d'ailleurs indiqué, en amont de sa journée dédiée aux investisseurs, qu'il comptait augmenter la part de ses résultats allouée au versement du dividende, en 2025.
Au niveau des plus petites capitalisations, Vente-unique.com a annoncé la réanimation du site de Habitat, ce jeudi.
Sur les autres marchés, l'euro recule de 0,1% face au dollar. Le pétrole recule. Le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord perd 0,8% à 81,96 dollars le baril, tandis que celui de juillet sur le WTI coté à New York abandonne 0,9% à 77,78 dollars le baril.