(BFM Bourse) - Les marchés européens ont encore baissé mardi, l'intervention des banques centrales pour soutenir l'économie mondiale ne parvenant pas à rassurer dans la durée.
Il faut dire que la pression est montée d'un cran sur l'Espagne, qui tarde à faire une demande formelle d'aide internationale, condition nécessaire au déclenchement des achats de dettes souveraines par la Banque centrale européenne.
Le pays a tout de même réussi à se financer en levant 4,6 milliards d'euros sur les marchés obligataires. Mais jusqu'à quand Madrid pourra-t-elle tenir sans soutien ? Prochain test jeudi, Madrid devant procéder à une autre adjudication d'obligations, à trois et dix ans.
En attendant, les taux d'emprunt d'Etat espagnols à 10 ans se sont nettement détendus, repassant sous la barre des 6%.
Le CAC 40 a terminé de son côté en repli de 1,15% à 3 512 points. A l'exception des valeurs défensives qui ont tenu le choc, le bilan de la journée n'était guère réjouissant.
Peugeot a été particulièrement malmené (-4,3%), avec Renault (-4%), après de mauvais chiffres européens dans l'automobile.
Les valeurs financières ont également souffert, à l'image d'AXA (-3,9%), de Société Générale (-3,7%) et du Crédit Agricole (-3,1%).
A l'inverse, Pernod Ricard s'est nettement distingué (+2,1%), devant Danone, Legrand et Essilor.
Hors indice vedette, Arkema a été victime de prises de bénéfices appuyées après la tenue d'une journée investisseurs accueillie de façon mitigée par les analystes.