(BFM Bourse) - L'indice parisien monte à la mi-séance de ce mardi 19 août après l'issue de la réunion entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, qui a conduit le président américain à vouloir organiser une réunion tripartite pour résoudre le conflit ukrainien. Ce qui pèse sur les valeurs de défense.
La Bourse de Paris continue de suivre âprement l'évolution du dossier ukrainien. Le CAC 40, son principal indice, prend 0,7% à la mi-séance de ce mardi 19 août, à 7.937,34 points, après la réunion qui a eu lieu lundi entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
"La principale nouvelle est que Trump cherche désormais à organiser une rencontre entre Poutine et Zelensky. Il a ensuite publié sur Truth Social qu'il avait appelé Poutine et 'commencé à organiser une rencontre' entre les deux hommes", souligne Deutsche Bank. "Zelensky s'est dit prêt pour ces discussions, mais le Kremlin ne s'est pas encore engagé à organiser une telle rencontre", ajoute la banque allemande.
Le président français Emmanuel Macron, s'est lui montré assez peu optimiste sur les chances de parvenir à un accord de paix, qualifiant Vladimir Poutine de "prédateur" qui a besoin de manger pour assurer "sa propre survie".
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Thales lanterne rouge du CAC 40
"Il y a un soulagement à constater que les discussions entre Trump, Zelensky et les dirigeants européens semblent avoir bien progressé. Le président américain s'est montré très optimiste quant à l'octroi de garanties de sécurité et de protection à l'Europe, ce qui a renforcé l'espoir d'un règlement durable", commente Susannah Streeter de Hargreaves Lansdown.
Malgré l'issue incertaine de ces futures discussions, la volonté de Donald Trump d'organiser une réunion tripartite pèse sur les valeurs européennes de défense.
Le secteur a régulièrement été pénalisé, ces dernières semaines, par des spéculations sur un potentiel cessez-le-feu ou un accord de paix, au gré des différentes annonces de réunion.
Thales chute de 4,2% accusant la plus forte baisse du CAC 40 tandis que Dassault Aviation abandonne 3,2% et que Rheinmetall cède 4,6% à Francfort.
A contrario, les espoirs de résolution du conflit ukrainien portent des valeurs sensibles à la géopolitique comme l'automobile, Renault prenant 2,2%. Les équipementiers Forvia (+3,5%) et Valeo (+3,1%) sont également bien orientés. Arcelormittal, qui possède un site de production en Ukraine, s'adjuge 3,8%.
Sur les autres marchés, l'euro reprend 0,2% face au dollar à 1,1689 dollar. Le pétrole recule. Le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord abandonne 1,1% à 65,84 dollars le baril tandis que celui de septembre sur le WTI coté à New York cède 1,25% à 62,23 dollars le baril.