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Atos : Airbus en piste pour prendre une part au capital d'Evidian, la branche cybersécurité d'Atos

lundi 2 janvier 2023 à 10h14
Airbus souhaite récupérer des parts d'Evidian

(BFM Bourse) - Le titre Atos s'inscrit en forte hausse lundi matin. Airbus réfléchirait à prendre une participation minoritaire dans Evidian, la branche cybersécurité et numérique d'Atos.

La branche cybersécurité et numérique d'Atos aiguiserait l'appétit de nombreuses sociétés dont...Airbus. Le groupe aéronautique serait sur les rangs pour prendre une participation minoritaire au capital d'Evidian, la branche qui va regrouper l'activité numérique et cybersécurité d'Atos rapporte le journal Les Echos, citant des sources proches du dossier. Dès mars dernier, BFM Business avait dévoilé l'intérêt du groupe aéronautique pour cette branche d'Atos.

Après avoir perdu près de 76% de sa valeur en Bourse en 2022, la marque d'intêret d'Airbus permet au titre de l’entreprise de services numériques de commencer l'année 2023 de bon pied. Atos s'envole de 14% à 10,26 euros en réaction à ces informations. De son côté, Airbus progresse de près de 1% à 111,92 euros.

Des discussions "exploratoires"

Atos avait présenté en juin 2022 un plan stratégique prévoyant une scission de l’entreprise en deux sociétés distinctes. La première entreprise conserverait le nom d'Atos et regrouperait les activités historiques de gestion d'infrastructures de centre de données, en important déclin structurel.

La seconde prendrait le nom d'Evidian et rassemblerait les activités liées à la transformation numérique ainsi que celles de big data et sécurité (BDS). Ce projet de scission pourrait être finalisé au second semestre de 2023, avec la mise en Bourse d'Evidian avant la fin de l'année, via une distribution d’actions aux porteurs d’Atos. Et c'est une partie de cette branche qui serait lorgnée entre autres par Airbus. Les autres candidats, OnePoint et Orange, sont aussi intéressés, rapportent Les Echos.

"Il y a des discussions exploratoires avec de potentiels futurs actionnaires minoritaires d'Evidian. Thales ne s'inscrit pas à ce stade dans ce schéma", ajoute une source au fait du dossier. "La cession de ce bloc pourrait être menée en une ou plusieurs fois, avec une ou plusieurs mains, explicite une source. La recherche d'un investisseur de référence fait partie du plan", détaille une autre source.

Interrogé par Les Echos, Atos confirme que des négociations préliminaires étaient en cours, sans pour autant divulguer l'identité des parties prenantes. "Dans la perspective de la mise en œuvre de son plan stratégique, la société a engagé des discussions exploratoires avec de potentiels futurs actionnaires minoritaires du périmètre d'activités regroupé sous Evidian. Ces discussions ne sont pas suffisamment avancées pour permettre tout autre commentaire", a indiqué Atos.

Un intérêt industriel évident

De son côté, Airbus a indiqué aux Echos, être "en discussion constante avec ses partenaires, clients et fournisseurs dans l'ensemble de ses secteurs d'activité", et ajoute que ces "conversations demeurent privées par nature". Pour l'ex-EADS, cette opération aurait un intérêt industriel "évident". Par l'intermédiaire de sa branche "Defence and Space", Airbus bénéficierait d'une expertise dans ces communications sécurisées entre blindés, avions, navires, et aurait une avance considérable dans la "guerre de demain"

Airbus n'est pas la seule entreprise à avoir manifesté de l’intérêt pour Evidian. Atos a rejeté en septembre une offre de rachat d'Evidian pour une valeur d'entreprise de 4,2 milliards d'euros du groupe Onepoint.

Mi-novembre, l’entreprise de services numériques a annoncé négocier la vente de ses activités italiennes avec le groupe transalpin Lutech et s’attend à ce que la transaction soit bouclée au premier semestre 2023. Il s’agit de la quatrième opération de vente en quelques mois réalisée par le groupe. Atos était en juin sorti du capital de son ex-filiale dans les paiements Worldline pour environ 220 millions d’euros.

Le groupe a également réalisé des cessions moins significatives telles que la vente d’une activité de tests de satellites au Danemark et d’une solution logistique de "retail" (vente de détail) en Espagne.

Sabrina Sadgui - ©2025 BFM Bourse
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