(BFM Bourse) - La société a dépassé cette barre ce mardi 28 octobre. Le smartphone du groupe de Cupertino connait un succès commercial certain, selon les premiers retours relevés par les analystes et les cabinets.

Apple repousse un peu plus loin ses records. La société est devenue, ce mardi 28 octobre, la troisième entreprise à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière (la valeur totale de ses actions) après Nvidia, le 9 juillet dernier et Microsoft, quelques semaines plus tard, le 31 juillet.

Dan Ives, l'analyste de Wedbush avait donc vu juste puisqu'il s'attendait à ce qu'Apple dépasse bientôt la barre des 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Pourtant, sur une bonne partie de l'année, Apple n'était clairement pas en odeur de sainteté auprès des marchés. Le groupe de Cupertino affichait une performance bien inférieure à celle des autres "Sept magnifiques" de Wall Street, à l'exception peut-être de Tesla.

Le groupe a souffert de nombreuses inquiétudes et notamment celles liées aux droits de douane américains. Apple fabrique en effet l'essentiel de ses iPhone, iPad et autres Mac en Asie. Selon le cabinet de recherche Counterpoint, 80% des iPhone à destination du marché américain sont assemblés en Chine, les 20% restants provenant de l'Inde. L'entreprise avait chiffré à 1,1 milliard de dollars l'impact des surtaxes douanières sur ses résultats pour la période allant de juillet à fin septembre.

Une épée de Damoclès a par ailleurs pesé sur le titre. Les investisseurs ont redouté que la justice américaine menace l'accord passé entre le groupe de Cupertino et Alphabet qui prévoit que ce dernier verse 20 milliards de dollars par an à Apple pour que Google soit le moteur de recherche par défaut de Safari, le navigateur des iPhone et des Mac.

Un réalignement des planètes bienvenu

Début août, l'action accusait encore une baisse de près de 20% sur l'ensemble de 2025. Le site Bestbrokers ne voyait pas Apple rejoindre Nvidia et Microsoft dans le cercle fermé des sociétés pesant plus de 4.000 milliards de dollars en Bourse, mais plutôt Meta.

Entre temps, les planètes se sont réalignées pour Apple. Le groupe a annoncé, début août, une hausse de ses investissements de 100 milliards de dollars aux États-Unis, ce qui a été perçu comme une habile tentative de séduction auprès de Donald Trump, et a dévoilé début septembre son iPhone 17, la dernière version du célèbre smartphone du groupe de Cupertino.

Les ventes de l'iPhone 17, et de l'iPhone 17 Pro Max plus précisément, ont bénéficié d'un coup de boost aux États-Unis, où les opérateurs téléphoniques ont mis le téléphone en promotion pour attirer des abonnés.

Plus largement, plusieurs indicateurs avancés cités par les analystes ont fait état d'une forte demande pour cet iPhone, aux États-Unis comme en Chine.

Les résultats trimestriels du groupe, qui seront dévoilés ce jeudi 30 octobre testeront l'optimisme du marché sur l'iPhone 17. Selon Gene Munster, les analystes tablent sur une progression des ventes d'iPhone de 7,4% pour le trimestre clos en décembre prochain et le gérant pense que la croissance devra atteindre 9% pour satisfaire le marché. Gene Munster table lui-même sur une progression de 10%.