(BFM Bourse) - Louis Gallois coprésident d'EADS et président d'Airbus ne s'estime pas le mieux placé pour savoir ce qui sortira du sommet prévu le 16 juillet à Toulouse entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. "C'est d'abord l'affaire des actionnaires et des États", explique le dirigeant dans une interview accordée au magazine Challenges. Il ajoute : "J'ai toujours dit que le système de double gouvernance n'était pas le meilleur dans la durée".
Sur l'impact de change, alors qu'une appréciation de 10 cents de l'euro dégrade le compte d'exploitation de 1 Milliard d'euros, Louis Gallois rappelle que le programme Power8 est conçu pour assurer la compétitivité d'EADS avec 1 euro à 1.35 dollar. Mais "si le dollar glissait durablement très au-delà, on devrait se demander si nous pouvons encore faire des avions en Europe", prévient Louis Gallois. L'Euro culmine jeudi matin à un nouveau sommet historique de 1.3795 dollar...
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