(BFM Bourse) - La découverte de débris appartenant à l'A330 d'Air France repérés hier par l'armée de l'air brésilienne et éparpillés sur plusieurs centaines de kilomètres dans l'Océan Atlantique, renforce l'hypothèse d'une désintégration de l'avion en vol. De violentes turbulences ou une dépressurisation de l'appareil pourraient dans ce cas être à l'origine de l'accident, avancent les experts. En outre, la présence de nappes de kérosène dans la mer semble donc écarter la possibilité d'une explosion, et fait taire la rumeur évoquant une possible attaque terroriste, selon les propos du Ministre de la Défense brésilien Nelson Jobim.
Si les éléments disponibles à ce jour permettent de privilégier certaines pistes, les causes réelles de la catastrophe restent un mystère. Une vraie course contre la montre s'est engagée pour retrouver les deux boîtes noires, probablement enfouies à des milliers de mètres au fond de l'océan. Ces enregistrements, seul moyen de comprendre ce qui s'est passé dans la nuit de dimanche à lundi, cesseront d'émettre. Passé ce délai, il sera alors quasiment impossible pour la marine de les détecter.
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