ROME (Reuters) - Une solution italienne pour Alitalia serait souhaitable mais aucune offre sérieuse n'a été faite, a déclaré Romano Prodi, le président du Conseil italien démissionnaire.
Son gouvernement de centre-gauche avait donné son accord au rachat de la compagnie transalpine par le groupe franco-néerlandais Air France-KLM.
Les propos de Prodi interviennent au début d'une semaine décisive car Air France-KLM doit convaincre des syndicats pour le moins sceptiques du bien fondé de ses propositions avant la date-butoir du 31 mars.
Les représentants des salariés, outrés par le plan de reprise qui prévoit la suppression - ou l'exclusion de l'accord - d'un tiers de postes au sein d'Alitalia, doivent rencontrer mardi le président d'Air France Jean-Cyril Spinetta alors que plusieurs réunions similaires se sont conclues la semaine dernière par des échecs.
Le rachat d'Alitalia par Air France-KLM est au centre de la campagne italienne pour les élections législatives. Silvio Berlusconi, qui mène l'opposition, en tête dans les sondages, a prévenu qu'il opposerait son veto s'il était élu et a lancé un appel en faveur d'une solution italienne.
Silvia Aloisi, version française Nicolas Delame
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