(BFM Bourse) - Nouveau rebondissement dans l'affaire du crash de l'A330 d'Air France. Les fameux débris retrouvés dans l'Atlantique par la Marine brésilienne ne sont pas ceux de l'Airbus comme l'armée de l'air l'affirmait jusque là. « Jusqu'à présent, aucune pièce de l'avion n'a été récupérée », a déclaré à la presse le directeur du département de contrôle de l'espace aérien brésilien Ramon Cardoso. De plus, les nappes supposées de kérosène aperçues dans la zone où l'appareil s'est abîmé seraient en fait de l'huile d'un navire. Alors que les informations se multiplient pour tenter de comprendre les causes de l'accident, le président du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) invite la presse à la prudence.
A ce stade de l'enquête, le Bureau tient à souligner deux éléments avec certitude. Tout d'abord, la présence à proximité de la route prévue de l'avion au-dessus de l'Atlantique de "cellules convectives". En météorologie, il s'agit d'une région de l'atmosphère dans laquelle l'air est animé de mouvements convectifs, donc verticaux, se traduisant par la persistance de courants ascendants et descendants, selon Météo France. Le BEA relève aussi, "à partir de l'exploitation des messages automatiques transmis par l'avion, l'incohérence des différentes vitesses mesurées" de l'appareil. Le BEA tiendra un point de presse samedi en fin de matinée au Bourget.
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