(BFM Bourse) - On connaît bien les forfaits "RED", présentés jusque là comme une riposte, version low cost, à l'offensive de Free Mobile. Mais le nouvel entrant a frappé si fort qu'il est parvenu à faire tomber dans la bataille la tête du patron de SFR, Franck Esser, aux manettes depuis 12 ans. Jean-Bernard Lévy, l'actuel président du directoire de la maison-mère Vivendi, reprend les rênes.
SFR avait besoin de changement, mais pas seulement. "Sur un marché de grande consommation sur lequel le marketing est clé, SFR a aussi besoin d'un patron visible et, sur ce point, Frank Esser semblait absent face à Xavier Niel et Stéphane Richard. Comme Orange et Bouygues, SFR a mal préparé l'arrivée de Free Mobile, tant au plan marketing que sur la structure de coûts", souligne le CM-CIC.
Aujourd'hui, tous les indicateurs de SFR sont au rouge. Côté résultat, l'opérateur prévoit cette année un recul de -12 à -15% de son EBITDA. "On n'aura pas de meilleure visibilité sur la capacité de rebond de SFR tant qu'un plan de redressement n'aura pas été communiqué, par J-B Lévy ou un éventuel nouveau PDG", ajoute le broker, toujours à "Conserver" sur le titre Vivendi qu'il valorise à 17 euros.
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