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Vivendi : L'AMF contraint Bolloré à déposer une offre publique d'achat sur Vivendi qui bondit en Bourse

vendredi 18 juillet 2025 à 10h50
Vivendi bondit après une décision de l'AMF

(BFM Bourse) - Groupe Bolloré et Vincent Bolloré devront déposer dans un délai de six mois un projet d'offre publique, puis de retrait sur les actions Vivendi encore en circulation, a indiqué l'Autorité des marchés financiers. Le gendarme de la Bourse de Paris s'est finalement rangé à l'avis de la Cour d'appel.

Au terme d'une bataille juridique de plusieurs mois, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a tranché sur les modalités décidées pour la scission de Vivendi réalisée en fin d'année 2024.

Le gendarme de la Bourse de Paris a indiqué dans une décision publiée ce vendredi 18 juillet que Groupe Bolloré et Vincent Bolloré devaient déposer un projet d'offre publique d'achat suivie d'une offre publique de retrait d'ici six mois sur les actions Vivendi encore en circulation.

L'AMF "a décidé que la société Bolloré SE et Monsieur Vincent Bolloré, qui contrôle cette dernière, sont tenus au dépôt d’un projet d’offre publique de retrait visant les titres de capital de la société Vivendi dans un délai fixé à six mois et à des conditions telles qu’il puisse être déclaré conforme en application du dernier alinéa de l’article 236-6 du règlement général".

Vivendi progresse en Bourse

A la Bourse de Paris, le titre Vivendi bondit de 10,7% en réaction à cette annonce de l'AMF qui s'est finalement rangé à l'avis de la Cour d'appel de Paris, à l'origine une décision historique au printemps dernier.

Le 22 avril dernier la Cour d'appel de Paris avait en effet considéré dans un arrêt qu'il existe bien un contrôle de fait de Bolloré sur Vivendi dans le cadre de ce projet de scission, désavouant une précédente décision de l'AMF.

En novembre 2024, l'autorité donné raison à Vivendi face à l'un de ses actionnaires minoritaires, le fonds activiste parisien Ciam, considérant que le groupe Bolloré n'exerçait pas un contrôle de Vivendi. L'AMF avait alors écarté l'application de l'article 236-6 de son règlement général, une disposition qui aurait pu aboutir à juger que Groupe Bolloré aurait dû lancer une offre publique de retrait (OPR), une forme d'OPA, sur Vivendi, avant la scission.

Ce qui se serait traduit par une prime aux actionnaires minoritaires, ce qui constituait alors le cheval de bataille du fonds activiste parisien Ciam. La société de gestion alternative avait alors martelé que la scission en quatre de Vivendi réalisée en décembre 2024, se faisait au profit du seul intérêt de Groupe Bolloré (qui possède 29,9% du capital de Vivendi) et au détriment des minoritaires.

Ce parce que Vivendi a choisi des places de cotations (Londres pour Canal+, Amsterdam pour Havas et le compartiment Euronext Growth pour Louis Hachette, compartiment qui permet de monter à 50% du capital sans avoir à lancer d'OPA ) permettant de contourner le droit français en matière d'OPA, privant ainsi les minoritaires d'une dimension spéculative.

Dans sa décision du jour, l'Autorité des marchés financiers "tient à préciser qu'elle veillera, en tout état de cause, à ce que la clôture de l’offre n’intervienne qu’après que la Cour de cassation, dans le cadre des pourvois, pendants, formés à l’encontre de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 22 avril 2025, aura rendu son arrêt".

Sabrina Sadgui - ©2025 BFM Bourse
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