(BFM Bourse) - Le groupe parapétrolier confirme son objectif de génération de flux de trésorerie pour 2025 après avoir dévoilé des résultats trimestriels en nette hausse.

Viridien tend petit à petit à retrouver une agilité financière. Fin février, le groupe parapétrolier avait rassuré le marché en publiant des résultats pour l'année 2024, supérieurs aux attentes et marqués par une génération de trésorerie dépassant ses propres prévisions.

En ce début d'année 2025, Viridien a continué ses efforts sur le plan opérationnel. Sur les trois premiers mois de l'exercice en cours, le groupe a dévoilé un chiffre d'affaires en hausse de 10% à 301 millions d'euros.

L'Ebitda (résultat avant charges d’intérêts, impôts, amortissements et dépréciations) des activités a bondi de 35% à 143 millions de dollars. Du côté de la génération de trésorerie disponible nette, cette dernière a été négative à hauteur de 20 millions de dollars. Viridien précise qu'elle intègre le paiement d'intérêts obligataires de 42 millions de dollars.

"Nos résultats financiers du premier trimestre 2025 confirment la solide performance de nos activités, avec des succès commerciaux, une forte rentabilité et une génération de trésorerie pleinement alignée avec nos ambitions à long terme", a commenté Sophie Zurquiyah, la directrice générale du groupe, dans un communiqué.

À la Bourse de Paris, l’action du groupe de services parapétroliers progresse encore de 9,5% à 50,77 euros vers 17h00 et occupe la plus forte progression du SBF 120.

Objectif de cash-flow maintenu

Pour 2025, le groupe compte poursuivre ses efforts en matière de discipline financière. Il maintient son objectif de génération nette de cash de l'ordre de 100 millions de dollars cette année, "en supposant des fluctuations modérées du marché pétrolier". Ce qui marquerait alors une nette progression par rapport aux 56 millions de dollars dégagés à fin décembre 2024.

La société vise aussi une réduction de son endettement, aidée par une importante opération de refinancement d'un montant de 1,1 milliard d'euros, réalisée en mars dernier.

Barclays avait estimé dans une note publiée peu de temps après, que cette opération devrait laisser une marge de manœuvre jusqu'en 2030 pour permettre au groupe parapétrolier de réduire sa dette.

"L'activité de Viridien s'améliore, la dette est refinancée et l'entreprise devrait générer un flux de trésorerie net d'environ 100 millions de dollars américains en 2025, soit environ 17% de la capitalisation boursière actuelle", avançait Barclays. "Avec le temps, les niveaux d'endettement devraient baisser et le taux d'endettement diminuer", avait souligné le bureau d'études.