PARIS (Reuters) - Total s'est engagé à ne fermer aucune raffinerie française dans les cinq ans, déclare un responsable syndical, sans précision sur le sort de la raffinerie de Dunkerque (Nord) menacée de fermeture.
A l'appel de la CGT, syndicat majoritaire chez Total, les six raffineries françaises du groupe ont cessé leur production, ce qui pourrait se traduire par une pénurie de carburant à brève échéance.
La présidence de la République et le gouvernement souhaitent que le groupe pétrolier conserve la raffinerie de Dunkerque, tout en rappelant que la décision appartient à Total.
"La direction est prête à s'engager à présenter un plan d'investissement sur cinq ans avec aucune réduction de capacités sur cette période, ni de vente ou de fermeture de raffinerie", a dit à la presse Charles Foulard, responsable CGT de Total, sans mentionner Dunkerque.
A l'Elysée, on déclare que "ce que souhaite le président, c'est que Total fasse le maximum pour maintenir ses raffineries, y compris, si possible, celle de Dunkerque".
La même source rappelle cependant que Total est une entreprises privée et que la décision lui revient.
Muriel Boselli, Mathilde Cru, Emmanuel Jarry, édité par Jean-Baptiste Vey
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