LONDRES (Reuters) - Le conflit social qui opposait Total à plusieurs centaines d'ouvriers sur le site de sa raffinerie de Lindsey, dans l'est de l'Angleterre, a été résolu, annoncent les parties impliquées.
De nombreux ouvriers paralysaient un chantier de construction près de la raffinerie afin de dénoncer le renvoi de 650 d'entre eux pour avoir déclenché une grève sauvage.
Un accord a été atteint jeudi soir à l'issue de pourparlers entre les syndicats et les dirigeants des sous-traitants du site.
"Total est heureux que les entreprises et les syndicats aient pu conclure leurs discussions de façon positive cette nuit", a déclaré vendredi matin un porte-parole du pétrolier français.
"Nous espérons que les sous-traitants pourront reprendre le travail au plus tôt et achever ce projet sans nouvelle perturbation ni coûts additionnels", a-t-il ajouté.
Le syndicat Unite, majoritaire à la raffinerie de Lindsey, a par la suite annoncé que les employés avaient accepté de réintégrer l'ensemble des ouvriers licenciés.
"La reprise du travail sera recommandée lundi matin par les délégués syndicaux aux salariés de Lindsey", a déclaré le secrétaire général adjoint de Unite, Les Bayliss.
Les retards causés par l'interruption de la construction de l'usine de désulfurisation HDS-3 à Lindsey a coûté 100 millions d'euros, a estimé Total.
La production de la raffinerie, d'environ 223.000 barils de pétrole brut par jour, n'a toutefois pas été interrompue.
Michael Holden, version française Gregory Schwartz
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