(CercleFinance.com) - Interviewé ce matin par les lecteurs du Parisien dans l'édition de ce matin, Christophe de Margerie revient sur deux sujets d'actualité pour le groupe pétrolier Total. Tout d'abord la présence de Total en Birmanie en ensuite sur le prix du baril, que le directeur général du groupe voit doubler à horizon de cinq ans.
Sur le premier point, Ch. de Margerie réagit après que Libération ait publié hier un rapport de l'organisation non gouvernementale Earth Rights International accusant Total d'être, avec l'américain Chevron, les piliers financiers du régime militaire birman depuis les années 60. Une bonne partie des sommes générées par les projets pétroliers birmans a terminé sur des comptes bancaires offshore, non dans le budget de l'Etat, affirme l'ONG.
Interrogé dans le journal sur l'éventuel départ de Total du Myanmar, dénomination officielle de l'Etat birman, Ch. de Margerie répond qu'il considérerait cette éventualité comme 'un échec grave'. 'J'aurais le profond regret de ne pas avoir su expliquer le bien qu'un grand groupe capitaliste comme Total peut faire dans un pays comme le Myanmar', indique-t-il, ajoutant que le départ du pétrolier français ne changerait pas grand' chose à la situation locale. En tout état de cause, le problème birman 'dépasse largement le cadre de l'entreprise.'
Christophe de Margerie revient ensuite sur les hydrocarbures, qui selon lui commenceront à se faire rares au milieu de la prochaine décennie, la demande progressant plus vite que l'offre ne peut lui répondre. A l'horizon 2014-2015, il voit le baril vers 145 dollars, 'et peut-être davantage.'
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