(BFM Bourse) - Les mois de mai et de juin ont été difficiles pour Société Générale, les informations spéculatives ayant progressivement fait place aux craintes de tension sur les taux d'intérêt de long terme. L'action de la banque de la Défense amorce néanmoins un léger rebond ce vendredi. Elle progresse de 0.9% à 137.8 euros à une heure de la clôture.
Aucun des quatre scénarios de rapprochement dont le marché s'est fait l'écho au cours des dernières semaines n'a pourtant refait surface. L'italien UniCredit, avec lequel des contacts amicaux ont été noués, évite désormais de parler de ses ambitions en France. BNP Paribas a clairement fait comprendre qu'un rapprochement entraînerait une destruction de valeur. Lloyds n'a pas réagi à la rumeur d'une offre de Société Générale, pas plus qu'Allianz à celle d'une cession de Dresdner Bank à l'établissement dirigé par Daniel Bouton.
Reste le cas de la banque franco-belge Dexia, dont certains estiment que son métier historique dans le financement des collectivités locales serait complémentaire des activités de la Société Générale. Les deux groupes collaborent déjà au sein du Crédit du Nord, filiale à 80 % du Groupe Société Générale, et à 20 % de Dexia.
"Nous nous voyons très souvent" reconnaît d'ailleurs d'Axel Miller, administrateur délégué de Dexia dans une interview parue ce jour dans la Vie Financière. Le dirigeant de la banque franco-belge semble apprécier ses confrères de la Société Générale, qu'il qualifie de "bons banquiers, qui ont développé une stratégie très intelligente". Néanmoins, Axel Miller n'est pas persuadé que "de leur point de vue ou du nôtre, un tel rapprochement serait le plus créateur de valeur sur le plan industriel".
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