(BFM Bourse) - Devant la levée de boucliers provoquée par l'attribution de stock-options à Daniel Bouton et Frédéric Oudéa, les patrons de la Société Générale ont finalement battu en retraite, en deux temps.
Ils ont d'abord indiqué vendredi qu'ils ne lèveraient pas ces stock-options tant que la banque bénéficierait d'un appui financier de l'Etat. Puis, après le nouveau haussement de ton de Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde ce week-end, les dirigeant de la Société Générale ont jeté l'éponge.
Dans une lettre adressée ce matin aux salariés de la banque de la Défense, Daniel Bouton et Frédéric Oudéa, annoncent en effet renoncer totalement à leurs stock-options. Ils prennent acte du fait que l'opération a été "jugée inopportune par l'opinion publique", et estiment ne pas avoir su expliquer "les mécanismes intrinsèquement complexes" des stock-options.
Daniel Bouton et Frédéric Oudéa s'étaient vus attribuer respectivement 70 000 et 150 000 stock-options le 9 mars, au prix d'exercice de 24,45 euros, sur proposition du comité des rémunérations. Ces stock-options étaient soumises à plusieurs conditions de performance et n'étaient pas exerçables avant 2012.
Mais "pour peu que l'établissement reconquière la confiance des investisseurs, Daniel Bouton est Frédéric Oudéa auraient eu de grandes chances d'en tirer un profit confortable in fine", écrivent aujourd'hui Les Echos.
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