(BFM Bourse) - Véritable serpent de mer de la politique industrielle française, le projet de rapprochement entre Thales et Safran a refait surface mercredi dernier, faisant bondir l'action Safran de plus de 7%. Après la coupure du 1er mai, l'embellie se poursuit vendredi, le titre grimpant de 6% supplémentaires à 14.3 euros, au plus haut depuis fin novembre 2007.
Si elle semble plaire aux investisseurs, l'idée d'un mariage entre les deux groupes ne suscite pas l'enthousiasme chez tout le monde. Un rapprochement global des deux entité ne serait "pas industriellement un bon point", estime un analyste, content que cette fusion ne se soit toujours pas concrétisée, permettant d'éviter "une grossière erreur" selon lui.
Une cession de la partie Défense et Sécurité de Safran à Thales lui paraît en revanche beaucoup plus pertinente et plausible : "ce rapprochement est probable et industriellement intéressant puisque les deux activités sont similaires et que ni l'un ni l'autre n'ont pour l'instant atteint la taille critique dans cette activité".
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