(Cercle Finance) - Renault a enregistré sur les sept premiers mois de l'année un fort recul de ses ventes qui, d'après des informations de La Tribune, a surpris au sein même de la firme au losange.

Selon des statistiques officieuses que s'est procurées le quotidien financier, les immatriculation de voitures neuves de Renault ont chuté de 9,5% sur sept mois dans l'Union Européenne (plus l'Islande, la Norvège, la Suisse et la Croatie). La baisse des ventes de Renault sur la période atteint 8,8% en Italie, 11,5% en Allemagne, 16,5% en Espagne, et même 23,7% au Royaume-Uni. Le repli plus modéré en France (-4,5%) et aux Pays Bas (-3%) ne peut non plus constituer un motif de satisfaction. De fait la part de marché de Renault ne cesse de s'effriter; elle n'est plus que de 9%, contre 9,8% en 2005 et 10,3% en 2004.

Les performances réalisées par Nissan sur la période ne sont par ailleurs d'aucun réconfort. Le partenaire japonais de Renault a vu ses ventes plonger de 15,9% sur sept mois et de 19,4% en juillet.

A l'origine de ces contre-performances, l'absence de lancement majeurs au sein de l'alliance Renault-Nissan depuis le début de l'année, à l'exception de la Clio III chez Renault, mais qui ne peut compenser la forte érosion des ventes des autres modèles (Mégane, Laguna, Modus en particulier).

Cette situation rend urgente le lancement de la grande offensive produits promise par Carlos Ghosn dans le cadre du Contrat 2009, qui se traduira par le renforcement et l'élargissement de la gamme Renault via les lancements de 26 nouveaux modèles d'ici 2009.

L'action Renault cède 0,2% à 89,3E.

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