(BFM Bourse) - Du fait d'un deuxième trimestre 2009 comme prévu nettement plus difficile que le début de l'année, Publicis a enregistré sur l'ensemble du premier semestre une croissance organique négative de 6,6%. La croissance organique a en effet été fortement négative, à -8,6% au deuxième trimestre.

L'activité du Groupe a été affectée par les difficultés rencontrées par Général Motors (GM). En neutralisant les chiffres réalisés pour ce client, la croissance organique aurait été négative de 5,4% au lieu des -6,6% réalisés.

"Nos chiffres du deuxième trimestre affichent une baisse bien moins marquée que le marché", souligne néanmoins Maurice Lévy, le président du directoire de Publicis. Le dirigeant souligne d'ailleurs que l'entreprise "a été classé[e], une nouvelle fois, N°1 mondial en matière de New Business", même si "le plein effet de ces conquêtes ne se fera sentir complètement qu'en 2010".

Dans ce contexte, la rentabilité de Publicis s'est logiquement détériorée, la marge opérationnel s'établissant à 13% pour le semestre 2009, contre 15% au premier semestre 2008. "Ce taux reflète la forte augmentation des coûts des ajustements et de restructurations liés à la baisse de revenus engendrée par la crise", explique le groupe.

Le résultat net a reculé dans le même temps à 167 millions d'euros contre un résultat net de 192 millions au premier semestre 2008. Ce résultat est constaté après un coût financier net de 27 millions d'euros et une charge d'impôts de 59 millions d'euros.

Concernant les perspectives, Publicis estime que le point le plus bas de l'année devrait être atteint au cours de ce mois de juillet ou au plus tard au mois d'août, avec une remontée lente dès le mois de septembre.

La société précise que "les premiers chiffres de croissance positive devraient apparaître vers le milieu de l'année 2010, facilités, il est vrai, par une base de comparaison favorable".

Les objectifs de Publicis Groupe sont confirmés pour 2009 : une surperformance en termes de parts de marché, avec une croissance négative inférieure à celle du marché et la protection de ses marges pour lesquelles les mesures appropriées sont prises de façon régulière et constante et dont le plein effet se fera sentir en 2010.