(BFM Bourse) - Dans un discours devant les organisations syndicales, Didier Lombard, le patron de France Télécom, a présenté son nouveau « contrat social » de l'entreprise. « Je ne peux accepter que certains de nos salariés arrivent stressés au travail. Ce n'est pas l'entreprise que je souhaite, ce ne doit pas être le France Télécom de demain » a-t-il déclaré en préambule avant d'évoquer plusieurs thèmes majeurs autour desquels doit être construit ce nouveau contrat social » : « repenser la relation managériale et redonner du sens au local », « revoir les conditions de travail », « [s'] appuyer sur un dialogue social renouvelé », « reconstruire un environnement de travail positif », « faire du travail un élément d'équilibre personnel » et « accompagner les mobilités et le changement »

Sur ce dernier point, Didier Lombard a réaffirmé la fin du principe de mobilité systématique tous les 3 ans des cadres. « Les mobilités ont du sens pour l'organisation, elles doivent en avoir pour les personnels », a-t-il déclaré. Par ailleurs, « les calculs économiques, financiers, en y intégrant l'ensemble des éléments y compris sociaux, qui les sous-tendent doivent être exposés et débattus. Et il va de soi que ces mobilités doivent apporter un minimum de stabilité une fois qu'elles ont eu lieu ». Enfin, Didier Lombard s' « engage à ce que les salariés puissent bénéficier d'une période de 3 ans de stabilité minimum sur un poste après une mobilité fonctionnelle ou géographique sauf, évidemment, si le salarié souhaite bouger ».