(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing de ce jeudi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1.278 dollars (+ 3 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1082,3 euros (+ 1,1 euro).
En tant que placement doté d'une valeur intrinsèque, mais dépourvu de rendement, l'or tend à être délaissé lorsque les taux d'intérêts rémunérant les produits obligataires se tendent. Or c'est ce qui se passe aux Etats-Unis : s'il est revenu ce midi à 2,41%, le rendement du T-Note fédéral à dix ans reste proche des 2,47% touchés hier, niveau qui constituait un point haut depuis mars.
En cause : les paris sur le futur président de la Réserve fédérale américaine que Donald Trump devrait désigner dans les jours qui viennent. Hier, des informations indiquaient que John Taylor, économiste de Stanford considéré 'faucon', tenait la corde. Mais la donne a changé.
'Selon Predictit', rapportent les analystes de Saxo Banque ce matin, 'c'est Jerome Powell qui est largement en tête avec 59%, suivi par Yellen, Warsh et Taylor. La nomination par Donald Trump de Jerome Powell serait certainement un non-événement du point de vue des marchés financiers, mais constituerait en revanche un choix politique judicieux. En effet, Powell est considéré comme un pragmatique et un praticien, ce qui est le profil idéal en cette période de normalisation de la politique monétaire'.
Enfin, toujours pas neuf du côté du premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares, dont l'encours est inchangé depuis le 13 octobre à 853,1 tonnes. L'appétit des investisseurs pour l'or semble donc aux abonnés absents.
EG
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