(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing du jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1.134,4 dollars (+ 8,7 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.091,1 euros (+ 0,2 euro).
En tombant sous les 1.126 dollars hier après-midi selon les fixings de Londres, le métal jaune a touché son plus bas niveau depuis le tout début du mois de février.
Les analystes de Saxo Banque s'essaient à un résumé prospectif de l'année 2016 : “la parenthèse des taux d'intérêt bas, du pétrole à bas prix, et de la lowflation est en passe de se clore. Depuis l'été dernier, les anticipations d'inflation dans les pays développés sont de nouveau en hausse sous l'effet d'une progression du prix global des matières premières et, surtout, de la sortie confirmée de la déflation de la Chine”, écrivent les spécialistes.
Toutes maturités confondues, calcule Saxo, les rendements des obligations d'Etat mondiales ont dépassé leur “plancher” de 0,6% et pourraient bien se tendre vers 1,5% en moyenne l'année prochaine. “Ce nouveau paradigme économique qui se dessine met, enfin, un terme aux anomalies des années passées”, estime Saxo Banque.
Le retour des rendements, qui aux Etats-Unis dépassent les 2% du côté des T-Notes à dix ans comme des actions du S&P 500, est un mauvais point pour l'or dont, par nature, le rendement est nul.
Rien à signaler enfin du côté du SPDR Gold Shares américain, le premier ETF aurifère au monde, dont l'encours était stable hier soir à 828,1 tonnes.
Il s'agit cependant de son plus bas niveau depuis le début du mois de mai, ainsi que d'une tendance générale, selon les analystes Matières premières de Commerzbank : ces derniers calculent que tous ETF confondus, les encours de ces produits financiers permettant de jouer l'or depuis la Bourse ont maintenant subi des décaissements pendant 28 séances d'affilée.
Soit du jamais vu depuis que le compte des encours globaux des ETF aurifères est tenu quotidiennement, en 2003.
EG
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