(CercleFinance.com) - L'or se reprenait vendredi matin sur le marché de Londres. Au terme du premier fixing de la journée, l'once n'a manqué les 1.000 dollars que de peu en revenant à 998,25 dollars, contre 990,75 dollars la veille au soir.
Rappelons que sur le marché de référence de Londres et jusqu'à présent, les 1.000 dollars n'ont cette année été atteints que durant la journée du mardi 8 septembre. Il s'agit aussi du record annuel (1.004,50 dollars mardi matin), le record londonien absolu de l'once de métal fin remontant au 17 mars 2008 (1.023,50 dollars). La faiblesse du dollar, qui se traite à 1,4600 contre l'euro et a atteint ce matin un nouveau plus haut de neuf mois vers 1,4630, soutient mécaniquement le cours du métal jaune.
Dans leur commentaire de la séance d'hier sur le marché spot, les analystes de la banque canadienne ScotiaMocatta estiment que l'or consolide actuellement sa hausse de 50 dollars en une semaine. Ils notent que les acheteurs se réveillent dès que le cours approche des 975 dollars, sachant que la résistance est à 1007 dollars.
Le négociant suisse MKS Finance - maison-mère du fondeur-affineur PAMP - évoquait en guise de perspectives dans son commentaire de la veille au soir : 'l'or s'est étonnamment bien tenu, en clôturant près de ses niveaux d'ouverture durant ces deux derniers jours. Toutefois, il restera à voir comment il réagira aux ventes de métal physique, sachant que du métal recyclé tend à arriver sur le marché quelques jours après les pics de prix'. MKS pronostique enfin qu''alors que le dollar US perd du terrain contre les autres devises, l'or devrait faire l'objet d'une correction avant, éventuellement, de repartir plus haut.'
Terminons par UBS, qui fait dans son commentaire de ce midi un point sur les ventes d'or physique de ses comptoirs. En Inde, les ventes réalisées hier 'ont plus que doublé' par rapport à leurs niveaux du début de la semaine, et ont ainsi marqué un record mensuel. Ceci dit, elles n'ont pas retrouvé leurs niveaux de l'an dernier à la même époque. Et les ventes de Suisse et de Turquie montrent des 'signes de faiblesse'. Prise en tenaille par des prix élevés de l'or et la récession, la demande bijoutière reste 'atone'. Elle peine à suivre et UBS estime qu'elle reviendra, 'mais pas au cours actuels.'
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