(CercleFinance.com) - Voici maintenant trois séances que l'once d'or a atteint la résistance des 960 dollars. Malgré des allers-retours entre 960 et 964 dollars, ce seuil technique reste difficile à dépasser. Lors du premier fixing de la journée à Londres, l'once cotait 960,50 dollars, contre 964 dollars hier après-midi.
Pour mémoire, vendredi dernier à la même heure, l'once cotait 936,50 dollars.
Hier sur le marché spot, rapportent les analystes de ScotiaMocatta dans leur commentaire de jeudi soir, l'once a atteint 971,50/972,50 dollars avant de se replier sur les 960 dollars. ScotiaMocatta maintient son objectif de court terme à 990 dollars, mais indique que les évolutions du cours du métal le rendent 'nerveux' et rappellent, dans le cadre de cette stratégie, de bien placer un 'stop loss' à 950 dollars.
Dans son commentaire quotidien de ce matin, UBS indique à propos de la séance d'hier : 'ce n'est peut-être par hasard si l'or s'est envolé hier alors que la Banque d'Angleterre annonçait le renforcement inattendu de son programme de rachats d'actifs', écrit l'équipe dédiée aux métaux précieux de la banque suisse. Selon elle, le marché anticipe les conséquences inflationnistes de ces interventions et mise sur l'or pour s'en protéger.
UBS rappelle qu'il convient d'augmenter la pondération en or d'un portefeuille à mesure que croissent les risques inflationnistes. 'Si les inquiétudes à propos de la stabilité des grandes devises et d'une hausse de l'inflation à long terme s'étendaient, le cours de l'or pourrait croître alors que les investisseurs augmenteraient leur exposition au métal jaune et - de manière plus significative - que ceux qui n'y sont pas encore exposés enterreraient sur le métal', écrit UBS.
Enfin, les banques centrales européennes ont renouvelé l'accord qui encadre leurs ventes d'or en réduisant les quotas annuels maximaux à 400 tonnes pendant les cinq prochaines, ce qui inclut aussi les ventes prévues par le FMI.
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