(CercleFinance.com) - La valeur-refuge n'a décidément plus la cote, notamment auprès des investisseurs. Mais l'once rebondit ce matin sur les plus bas niveaux atteints hier soir, grâce à des achats à bon compte. Au terme du premier fixing du marché de référence de Londres, l'once de métal jaune cotait 1.166 dollars (+9$ et +0,77% par rapport au fixing de mercredi après-midi) et 893,872 euros (+2,50E et +0,28%).
Les 1.157 dollars atteints hier après-midi à Londres constituaient le plus bas niveau atteint par l'once depuis le 27 avril. En euros, avec 889,2 euros, il s'agissait d'un niveau plancher depuis le 30 avril.
En 24 heures, la parité de changes est effectivement passée de 1,3010 à 1,3079. Elle revient à des niveaux qu'elle n'avait plus connu depuis depuis début mai. Notons qu'une résistance technique importante située vers 1,3030 a finalement été enlevée alors qu'elle commandait a priori le chemin d'une poursuite de la dépréciation du billet vert. Si la hausse de l'or en billets verts peut sembler logique puisqu'il s'agit de la principale devise de négoce de l'or, la hausse en euros l'est moins.
En outre, l'encours de lingots adossé à l'ETF américain SPDR Gold Shares a vivement reculé hier soir, une fois encore : il a perdu 18,5 tonnes d'un coup par rapport à la veille et est ainsi retombé à 1.282,28 tonnes. Rappelons qu'il avait atteint un record absolu de 1.320,44 tonnes les 29 et 30 juin.
Cet encours est ainsi tombé à des niveaux qu'il avait abandonné début juin. Utilisé comme le baromètre de la demande d'or des investisseurs, il confirme la désaffection des investisseurs et l'intensification du mouvement de liquidation à l'oeuvre depuis fin juin. Un meilleur flux de nouvelles en provenance d'Europe a notamment entraîné une quasi-disparition du thème du risque souverain alors que l'été est traditionnellement une morte-saison pour l'or.
D'un point de vue technique et à court terme, les analystes de ScotiaMocatta ne sont toujours pas optimistes. “Seule une reprise de la résistance des 1.195 dollars pourrait neutraliser les risques baissiers”, écrivaient-ils hier soir.
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