(CercleFinance.com) - Au terme du premier des deux fixings de ce vendredi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1.243,25 dollars (- 0,25 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.090,8 euros (+ 0,9 euro).
Valeur refuge par excellence, l'or ne rapporte, par définition, aucun revenu. L'once est donc sensible à l'environnement de taux. Or cette semaine, on a assisté à rebond généralisé des rendements obligataires. Ainsi, celui du T-Note américain à dix ans, qui le 26 juin se situait vers 2,14%, s'est tendu jusqu'à atteindre 2,26% ce midi. Le mouvement est plus marqué encore en Europe : dans l'intervalle, le rapport du 'Bund' allemand équivalent est passé de 0,24% à 0,44%, et le 'dix ans' français de 0,60% à 0,78%.
En effet, de la Fed à la Banque d'Angleterre en passant par celle du Canada, et même la BCE, selon l'interprétation que le marché a fait des propos du président Mario Draghi, les banques centrales semblent d'être donné le mot pour généraliser le durcissement monétaire. Quoi qu'à plus ou moins longue échéance.
Dans ce contexte, l'affaiblissement du dollar, qui résulte du resserrement des “spreads” de taux entre les Etats-Unis et l'Europe, ne profite pas à l'once dont le billet vert est pourtant la principale devise de négoce. En revanche, la hausse de la monnaie unique européenne joue sur le prix du métal dans cette devise.
Bref, les investisseurs ne sont pas incité à prendre position sur le métal jaune : l'encours de lingots adossé au premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares, est inchangé depuis le début de la semaine à 853,7 tonnes.
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