(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once de 31,1 grammes d'or fin cotait 1.292,7 dollars (- 0,8 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.146,6 euros (- 1,4 euro).
La valeur refuge semble reprendre son souffle ce matin mais on notera qu'hier après-midi selon les prix de Londres, elle n'en a pas moins atteint, à 1.293,5 dollars, son plus haut niveau de l'année dans la devise américaine.
En raison de la hausse de l'euro contre le dollar (environ 7% depuis le début de l'année), l'once reste en retrait des 1.200 euros débordés mi mai. D'ailleurs, depuis fin 2016, la performance de l'once atteint 11,5% en dollars, mais 4,4% seulement dans la monnaie unique européenne.
Quoi qu'il en soit, le facteur géopolitique joue à plein. L'isolement diplomatique et commercial du Qatar par d'autres pétromonarchies du golfe persique, Arabie saoudite en tête, et sans oublier l'Egypte, marque une dégradation supplémentaire de la situation déjà instable du Moyen-Orient.
En outre, l'avenir reste incertain aux Etats-Unis. Fondamentalement, 'il semble que l'économie américaine soit fondamentalement terne, 'scotchée' avec une croissance de 2% associée à une faible productivité, d'énormes pressions désinflationnistes et des changements structurels qui alimentent une discorde politique', commente Société générale ce matin. Et ce alors que c'est demain que le Congrès auditionnera l'ancien patron du FBI dans le cadre de l'enquête sur les relations de l'administration Trump avec la Russie.
Aux abonnés absents ces derniers jours, les investisseurs semblent d'ailleurs plus intéressés par le métal jaune : l'encours de lingots adossé SPDR Gold Shares est reparti de l'avant hier, en augmentant de 4,2 tonnes à 855,2 tonnes, son plus haut niveau depuis fin avril.
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