(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing de ce jeudi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1.243,3 dollars (+ 2,9 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.181,1 euros (+ 4,1 euros).
Toujours proche de sommets en plus de trois mois, la valeur refuge semble défier la gravité, et plus prosaïquement la tension des taux longs américains : à cette heure, le rendement du T-Note fédéral à dix ans dépasse 2,48%, alors qu'il tutoyait les 2,30% à la fin du mois de février.
Peu novateur, le premier discours de Donald Trump devant le Congrès a eu le mérite de confirmer les mesures de relance budgétaire. De plus, souligne Aurel BGC, le président américain 'clairement atténué son discours protectionniste”.
En outre, de nombreux indicateurs signalent une conjoncture dynamique, notamment outre-Atlantique où la confiance du consommateur américain a atteint son plus haut niveau depuis 12 ans. Ce qui permet au consensus d'anticiper non plus deux, mais trois “tour de vis” de la part de la Fed cette année, dont le premier pourrait bien intervenir dès le 15 mars.
Bien orientés sur les deux rives de l'Atlantique Nord, les indicateurs d'activité entraînent une tension de l'inflation aux environs immédiats de 2%, l'objectif des grandes banques centrales. Or le métal jaune est censé protéger de la hausse des prix.
Et en Europe, le contexte politique reste pesant : alors que l'issue de la campagne présidentielle française est toujours aussi imprévisible, les Pays-Bas renouvelleront leurs députés le 15 mars également.
D'ailleurs, hier soir, l'encours de lingots formant la contrepartie du SPDR Gold Shares, précédemment inchangé depuis le 17 février, a enfin augmenté par rapport à la veille : +2,4 tonnes à 843,5 tonnes.
EG
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