(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing du jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1.255,8 dollars (- 10,65 dollars par rapport au dernier fixing en date, soit celui de vendredi 28 avril après-midi) et 1.150,2 euros (- 9,2 euros).
En effet, l'amoindrissement de la perception du risque politique semble se généraliser. En France, après l'arrivée en tête d'Emmanuel Macron au premier tour des élections présidentielles, les opérateurs ne semblent pas douter que ce candidat pro-européen de centre gauche l'emportera, dimanche prochain, contre Marine Le Pen, candidate d'extrême droite opposée (plus ou moins, à en croire ses dernières déclarations sur l'euro) à la construction communautaire. Ce qui marquerait, le cas échéant, un coup d'arrêt au succès en Europe des mouvements dits populistes, tout en levant une hypothèque majeure sur la zone euro.
Aux Etats-Unis, Donald Trump enchaîne les déconvenues : après plusieurs échecs, notamment celui sur la remise en cause de l'Obamacare, il semble peu probable que le nouveau président puisse faire adopter, rapidement et en l'état, son programme de baisse massive des impôts. Cependant, cette perspective reste d'actualité à plus longue échéance, ce qui doperait la croissance à terme. D'ailleurs, après être tombé à 2,16% le 18 avril dernier, le rendement du T-Note à dix ans, produit obligataire de référence aux Etats-Unis, est remonté à 2,33% à ce midi.
Rien à signaler enfin pour l'encours de lingots adossé au SPDR Gold Shares américain, le premier ETF aurifère au monde. Il était stable hier soir (Wall Street étant alors ouverte) à 853,4 tonnes.
EG
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