(BFM Bourse) - Groupe Eurotunnel a publié jeudi matin les résultats de son premier semestre 2008, marqués par une hausse de 11% du chiffre d'affaires à 386 millions d'euros et par une croissance encore plus rapide de ses bénéfices.

L'EBITDA s'est amélioré de 16 % pour atteindre 221 millions d'euros. Le résultat après prise en compte du coût de l'endettement financier net pour un montant de 134 millions d'euros, est un profit de 29 millions d'euros pour le premier semestre 2008 contre une perte de 19 millions d'euros pro forma au premier semestre 2007. Le résultat net consolidé de GET SA pour le premier semestre 2008 est un profit de 26 millions d'euros, à comparer à un profit pro forma de 1 million d'euros pour la même période en 2007 hors profit résultant de la restructuration financière.

La hausse de l'activité provient à la fois de la bonne orientation des revenus Navettes (+10%), qui ont profité de l'augmentation des volumes et des prix moyens des activités camions, voitures et autocars, et des revenus provenant des Réseaux ferroviaires (+13%).

La société gérante du tunnel sous la Manche souligne que « ses résultats semestre 2008 marquent une avance sur les prévisions du Groupe décrites dans l'Actualisation du document de référence 2007 en date du 28 avril 2008 ».

Jacques Gounon, Président-Directeur général de Groupe Eurotunnel, commente :

« Au premier semestre 2008, Groupe Eurotunnel continue d'avoir une croissance à deux chiffres, tant pour le chiffre d'affaires que pour la marge d'exploitation. Le succès des augmentations de capital initiées par le groupe au cours du semestre a permis de réduire fortement les paiements des intérêts financiers, élément très favorable dans le contexte incertain actuel. Avec un bénéfice net en forte progression, Groupe Eurotunnel fait mieux que prévu et se trouve en position de force pour aborder le second semestre 2008 ».

La direction du groupe met toutefois en garde en ce qui concerne le second semestre 2008, pour lequel « le rythme de progression du chiffre d'affaires pourrait être inférieur à celui enregistré au cours du premier semestre », en raison de « la perspective d'un ralentissement économique » et de « l'affaiblissement de la livre par rapport à l'euro ».