(Trading)
Après avoir perdu près de 40 % pas plus tard que vendredi dernier, le titre en remet une " belle
couche " en rendant encore pas moins de 20 % hier. En seulement deux séances, ce sont donc près
de 60 % de la capitalisation du groupe bancaire qui sont partis en fumée ! Pour la petite histoire,
il faut quand même savoir, que le titre côtait 56 dollars à la fin de l' année 2006. Voilà qui
en dit long sur la débâcle du système en général, et du secteur bancaire en particulier. Pour
sauver cette usine à gaz, les autorités américaines vont encore devoir mettre la main à la
poche, prouvant au passage les limites du libéralisme, qui devrait théoriquement laisser couler
tout ce qui coule. Mais évidemment, dans la réalité, c' est quand même un peu plus compliqué
que cela, et les politiques n' ont donc d' autres choix que de soutenir les énormes " monstres
" qui finissent par s' écrouler comme de vulgaires chateaux de cartes.