(BFM Bourse) - Alors que le gouvernement doit trancher prochainement sur les modalités de la réforme du marché de l'électricité (la fameuse loi NOME), EDF lui aurait demandé un dispositif qui se traduirait par une hausse de 28 à 37% de la facture des particuliers d'ici à 2015 (5,1% à 6,5% par an), révèlent mercredi Les Echos.

La question centrale reste celle de la fixation du prix de l'Arenh (accès régulé à l'électricité nucléaire historique) auquel les concurrents d'EDF pourront lui acheter une partie de sa production nucléaire. « La loi [NOME] prévoit en effet que le coût du nucléaire dans les tarifs – estimé aujourd'hui à 35 euros le MWh – converge vers le prix de l'Arenh à l'horizon de 2015 », expliquent Les Echos. EDF milite pour un prix de l'Arenh de 42 euros dès 2011, puis des hausses régulières pour arriver à 46 euros en 2015.

« Pour rappel, le tarif intégré moyen pour les clients résidentiels est actuellement de plus de 100 €/MWh », rappellent aujourd'hui les analystes d'Oddo. Un tarif qui comprend le coût des réseaux, des taxes, et le coût de l'énergie. « C'est ce dernier qui est important pour la valorisation d'EDF, et il apparaît donc que le groupe demanderait une hausse de la part génération de base des tarifs de plus de 10 €/MWh d'ici 2015 », note le broker…