(CercleFinance.com) - EDF affiche, grâce au dynamisme de ses activités internationales, un résultat net part du groupe stable à 3,1 milliards d'euros au 30 juin 2009. Après prise en compte d'éléments non récurrents liés à la constitution de l'énergéticien Alpiq en Suisse, le résultat net courant s'élève à 2,9 milliards d'euros, en recul de -5,5%.

Le résultat d'exploitation s'élève à 6,8 milliards d'euros au 30 juin 2009, en croissance de 14,6%. Il inclut l'impact de la cession des droits de tirage de la centrale hydroélectrique d'Emosson au premier semestre 2009, dans le cadre de la constitution de l'énergéticien Alpiq en Suisse. Il intègre également l'effet sur les dotations aux amortissements de l'intégration de British Energy.

Le chiffre d'affaires de l'électricien tricolore est de 34,9 milliards d'euros, en croissance de 8,2% et en croissance organique de 4,9% et l'EBITDA, de 10,1 milliards d'euros, en croissance de 12,2% et en croissance organique de 2,4%.

Le cash flow opérationnel s'élève à 6,9 milliards d'euros au 1er semestre 2009, en croissance de 7,9% par rapport au 1er semestre 2008. Les investissements opérationnels sont de 5,6 milliards d'euros, en forte augmentation de 35,3%. Le free cash flow est de 1,7 milliard d'euros, contre 0,5 milliard d'euros au 1er semestre 2008.

EDF maintient son objectif de croissance organique modérée de l'EBITDA dans un contexte économique difficile. Le résultat net hors éléments non récurrents ne progressera pas compte tenu de la poursuite du programme d'investissements. Le groupe vise le maintien d'une notation forte, avec un ratio dette nette/EBITDA compris entre 2,5 et 3.

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