(CercleFinance.com) - EDF signe l'une des plus fortes hausse du CAC 40 ce mercredi, alors que son PDG, Pierre Gadonneix, prévient dans une interview à Paris Match qu'il faudrait une augmentation de tarifs de 20%, pouvant s'étaler sur trois ans, 'ou même un peu plus', pour arrêter l'endettement du groupe.

Pierre Gadonneix explique qu'à l'heure actuelle, le groupe est 'contraint' de s'endetter car ses tarifs ne suivent pas l'inflation. Si cela avait été le cas ces 25 dernières années, les prix seraient 40% plus chers, a-t-il affirmé.

Dans l'éventualité d'un refus de la part de l'Etat d'accorder cette hausse de prix, EDF devra alors réduire ses investissements, a assuré le patron de l'entreprise préférée des français lors de son entretien.

Or, pour le groupe, la priorité est donnée à l'allongement de la durée de vie de ses centrales nucléaires en France, de quarante à soixante ans. Le coût: 400 millions d'euros par centrale, contre quatre milliards d'euros pour une nouvelle centrale type EPR, rappelle le président.

En début de mois, EDF a finalisé son emprunt obligataire, avec un succès bien plus important qu'attendu. L'opération lancée le 17 juin dernier auprès des particuliers a permis à l'entreprise de collecter en deux semaines plus de 2,5 milliards d'euros. Sur ce point, Pierre Gadonneix est forcément 'très content', puisqu'il n'avait pas envisagé qu'un montant supérieur à 2 milliards.

A une heure de la clôture, le titre EDF prend 1,1%, à 31,2 euros, quand le CAC cède 0,2% sous les 3.050 points.

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