(BFM Bourse) - On connaissait les retards de la construction de l'EPR finlandais dont Areva est le maître d'oeuvre. Grâce au Figaro, ont sait aujourd'hui qu'EDF est confronté aux mêmes difficultés sur le chantier de l'EPR de Flamanville. Selon certaines sources proches du dossier citées par le journal, le chantier du réacteur de troisième génération construit dans la Manche accuse en effet un retard « au moins deux ans, et peut-être même plus ».
La nouvelle fait désordre en pleine réflexion pilotée par l'Elysée sur l'avenir de la filière nucléaire française. Elle fait s'interroger aussi sur l'expertise supposée de l'entreprise considérée comme le leader naturel français du nucléaire, aux compétences les plus reconnues. D'aucuns attribuaient en effet à l'absence d'EDF dans le consortium initial de l'offre française le récent échec subi pour le méga-contrat d'Abou Dhabi, finalement remporté par les Coréens.
Or, souligne le Figaro, « l'ingénierie de l'entreprise, même si elle reste très réputée à travers le monde, n'est plus aussi affûtée après quinze ans sans chantier majeur » de nombreux ingénieurs et techniciens chargés des constructions de centrales dans les années 1970 et 1980 ayant pris ou étant sur le point de partir en retraite.
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