(CercleFinance.com) - Les analystes de HSBC maintiennent leur conseil sur l'action EDF à “surpondérer” ainsi que leur objectif de cours de 39 euros, ce qui au prix actuel du titre laisse augurer d'un potentiel de hausse de 22% environ.

Selon les analystes, les incertitudes qui entourent le prix de l'accès régulé à l'énergie nucléaire historique (Arenh) vont bientôt se dissiper, ce qui sera favorable aux perspectives du groupe.

L'Arenh correspond au prix auquel EDF devra vendre de l'électricité en gros à ses compétiteurs pour respecter la concurrence instaurée sur le marché français de l'énergie. Son niveau sera arrêté sous peu et fait l'objet d'un vif débat.

Rappelons qu'EDF estime, pour l'instant, que le prix de revient de son électricité nucléaire est de 46 euros / mégawattheure (MWh), mais qu'il peut éventuellement descendre à 42 euros/MWh. Mais pas en dessous, comme son PDG Henri Proglio a vigoureusement exclu.

Les futurs clients d'EDF ne l'entendent évidemment pas de cette oreille, et évoquent pour certains des prix de 30 à 35 euros/MWh.

Quid du régulateur, qui aura le fin mot de l'histoire ? On ne sait pas encore. Mais selon les Echos du début du mois, le rapport commandé par les ministères de l'Economie et des Finances et celui de l'Energie à Paul Champsaur, et attendu fin février, proposerait un prix compris entre 37,5 et 38,8 euros/MWh.

Qu'en dit HSBC ? Une voie médiane semble se dessiner : “nous pensons que le marché intègre un prix de l'Arenh de 39 à 40 euros/MWh”, indique la note de recherche.

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