(CercleFinance.com) - Et si le tarif de l'électricité nucléaire vendue par EDF n'augmentait pas au 1er juillet prochain ? C'est en tout cas ce qu'affirment nos confrères des Echos. Très plausible, cette hypothèse fait reculer le titre de l'électricien, qui cède 1% et est lanterne rouge du CAC 40 en fin de matinée.

Désireux de préserver le pouvoir d'achat des ménages, le gouvernement resterait donc sur sa lancée du gel de la hausse des tarifs.

'Cette année, les acteurs attendaient de connaître le nouveau mode de calcul d'une part substantielle des tarifs de l'électricité : le prix auquel EDF doit vendre à ses concurrents une partie de sa production nucléaire (jusqu'à 100 térawattheures (TWh) par an, soit le quart environ de son activité), contrepartie à son monopole de production. Alors que ce nouveau mode de calcul aurait dû être avalisé dès fin 2013, le projet de décret soumis à la consultation de Bruxelles est toujours en débat', rapporte le quotidien économique, selon lequel la Commission européenne s'inquiéterait des conséquences du nouveau mode de calcul de l'Arenh (accès régulé à l'électricité nucléaire historique) sur la concurrence dans la production d'électricité.

Elle n'est pas la seule, sachant que l'Autorité française de la concurrence avait émis un avis critique sur le projet de décret en fin d'année dernière.

Le manque à gagner est indiscutable pour EDF, qui réclame un Arenh autour de 52 euros par mégawattheures (MWh) pour couvrir ses coûts, soit 10 de pus qu'actuellement. Un tarif qui ne devrait pas être atteint de sitôt, quand bien même une hausse, plus modeste, est attendue au 1er août prochain, date traditionnelle de la revalorisation annuelle.


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