(CercleFinance.com) - En prélude aux comptes semestriels qu'EDF publiera au matin du 30 juillet, Aurel revient ce matin sur la valeur. Le bureau d'études table sur des résultats “difficiles” pour les marges du producteur d'électricité. Le conseil d'“achat” et l'objectif de cours de 46 euros sont cependant confirmés en misant sur de meilleures nouvelles durant la seconde partie de l'année.

Du côté de l'activité Internationale, soit un peu moins de la moitié des ventes d'EDF, l'Ebitda bénéficiera effectivement de l'intégration de SPE, en Belgique, et de Constellation aux Etats-Unis. Mais quoiqu'en forte hausse, l'Ebitda de ces deux filiales ne devrait pas atteindre 6% de celui du groupe, alors qu'une stagnation, voire une baisse est attendue dans les autres branches en raison d'un “effet prix” moins favorable.

En France, l'Ebitda devrait rester stable juste au-dessous des 6 milliards, en raison notamment d'une provision de 300 millions liée au tarif Tartam. Aurel s'attend à des baisses au Royaume-Uni comme en Allemagne. De plus, l'effet prix devrait également jouer contre l'Ebitda d'EDF Trading, qui se contracterait de 23%.

Aurel s'attend d'ailleurs à ce que le consensus d'Ebitda d'EDF continue de s'ajuster à la baisse, sachant que le chiffre moyen attendu par les analystes a déjà perdu 132 millions d'euros depuis un mois et devrait encore reculer encore un peu d'ici le 30 juillet. Après ces résultats, EDF devrait encore confirmer le coût de l'extension de la durée de vie des réacteurs nucléaires, qu'Aurel estime à 600 millions d'euros par gigawatt (GW).

Le flux de nouvelles devrait ensuite s'améliorer, avec notamment le vote de la loi NOME (nouvelle organisation des marchés de l'énergie) au 2nd semestre. Sans oublier les conséquences éventuellement positives de la décision du Conseil d'Etat sur les tarifs jaunes et verts, annulés pour cause d'une hausse jugée insuffisante. Le conseil et l'objectif de cours d'Aurel sont donc maintenus.

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