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Légitimement contrarié par la situation au Proche-Orient, le CAC40 est reparti à la baisse lundi, en perdant 0,55% à 7 021 points. Il retrouve le sens de sortie d'une large figure en diamant qui aura duré quatre mois. On aura noté la fébrilité importante du marché dans son attitude avec les dossiers à fort PER, dans le luxe notamment. LVMH (-2,60%) publiera d'ailleurs ce soir ses ventes trimestrielles: un vrai test pour l'ensemble du marché tricolore. Par ailleurs, Air France, particulièrement exposé aux regains de tensions géopolitiques au Proche Orient, a lâché 8,48% à 11,412 euros.
Le Dollar repartait déjà de l'avant pour sa part, grâce à l'appui de sa réputation de valeur refuge, après l'embrasement de la situation géopolitique au Proche Orient, après les attentats terroristes meurtriers perpétrés par le Hamas en direction d'Israël ce weekend. Aucune panique sur les marchés (actions, pétrole) n'est toutefois pour l'heure à signaler.
"Les jours à venir pourraient apporter plus de clarté sur la durée de ce conflit. Mais à court terme, nous nous attendons à une hausse des prix du pétrole et à des flux de soutien vers les valeurs refuges traditionnelles comme le yen et l'or", décortique Mark Haefele d'UBS.
Au chapitre statistique, les opérateurs ont pris connaissance d'une nouvelle baisse de l'indice Sentix des investisseurs en Zone Euro (-21,9), contraction néanmoins moins forte qu'anticipée au sens du consensus de marché (-24). "L'économie mondiale se trouve encore dans une situation difficile en ce début d'automne dans l'hémisphère nord. Dans la zone euro, et notamment en Allemagne, la situation économique reste faible et les tendances récessionnistes persistent. Il existe au moins une légère lueur d'espoir sous la forme d'attentes croissantes. Il serait toutefois prématuré d'annoncer un revirement. Si nous regardons plus loin dans d'autres régions, nous constatons une situation largement inchangée. Les tendances au refroidissement dominent. Ici non plus, aucun renversement de tendance positif n'est visible", complète le Sentix dans un commentaire accompagnant les données brutes.
De l'autre côté de l'Atlantique, malgré l'embrasement de la situation au Proche Orient, les principaux indices sur actions ont terminé en territoire positif, à l'image du Dow Jones (+0,59% à 33 604 points) et du Nasdaq Composite (+0,39% à 13 484 points). Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a gagné 0,63% à 4 335 points.
Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0560$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 85,80$.
A l'agenda ce mardi, à la production industrielle en Zone Euro à 10h00 et l'indice NFIB des petites entreprises américaines à 12h00.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
L'indice phare tricolore est sorti en début de semaine 39 par le bas d'une figure en "diamant"; nous en attendions une confirmation notamment par une fédération sectorielle, puisque le seul secteur du luxe ne suffit pas à catégoriser le mouvement. Nous avons eu la participation, mercredi, du secteur technologique, et dans une certaine mesure, du secteur automobile. Ce sont désormais les secteur bancaires, et celui de la construction, qui a commencé sa participation au mouvement baissier. Un pullback sur le losange est intervenu vendredi 29/09, de façon nette, avant reprise franche des pressions baissières. Le message baissier est renforcé.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l'indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario baissier est valable tant que l'indice CAC 40 cote en dessous de la résistance à 7200.00 points.
Le conseil BFM Bourse
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