(BFM Bourse) - Alors que la séance avait mal débuté en raison de mauvaises nouvelles sur le front macroéconomique en Europe, la Bourse de Paris est finalement parvenue à progresser jeudi de 0,25% à 4 205,4 points. Les déclarations apaisantes de Vladimir Poutine y ont sans doute contribué.
Lors d’un déplacement en Crimée, le président russe a estimé jeudi que la Russie ne devait pas « se couper du reste du monde [… ] mais sans pour autant permettre qu'on se comporte de manière dédaigneuse avec nous ». « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir afin que ce conflit prenne fin au plus vite, afin que le sang cesse d'être versé en Ukraine », a-t-il aussi déclaré.
Ces propos ont entraîné une légère détente sur le front macroéconomique, permettant d’occulter les mauvaises nouvelles de l’économie européenne. La zone euro a vu en effet son produit intérieur brut (PIB) stagner au deuxième trimestre, après avoir progressé de seulement 0,2% au trimestre précédent, a indiqué jeudi l’office européen des statistiques Eurostat. Le PIB allemand, publié dans la matinée, a reculé contre toute attente de 0,2%, tandis que le PIB français a stagné.
Au palmarès des valeurs, EDF a signé la meilleure performance du CAC 40 (+2,4% à 24,045 euros) après trois baisses consécutives, suivie par Lafarge (+1,6%) et Valeo (+1,5%).
En bas de classement, Alcatel-Lucent a cédé 1,2% à 2,416 euros, pénalisé par les perspectives décevantes dévoilées la veille par l’américain Cisco, numéro un mondial des routeurs. Mal orienté également Kering a reculé de 1,1% à 155,4 euros, pénalisé par la dégradation de la recommandation de Goldman Sachs, de « Neutre » à « Vendre ».