(BFM Bourse) - Les indices boursiers européens ont de nouveau hésité mercredi, la prudence restant de mise en l’absence d’avancées majeures dans le débat budgétaire aux États-Unis, où les statistiques du jour sont d’ailleurs ressorties mitigées.
Le rapport ADP a montré que l’économie américaine avait créé 118 000 postes dans le secteur privé non agricole sur le mois de novembre, soit moins que les 157 000 d’octobre, et surtout sous les attentes de la place qui visait 129 000 créations d’emplois le mois dernier. En revanche, l’indice ISM manufacturier de novembre s’est établi à 54,7 (vs. 54,2 en octobre), contre 53,6 anticipé. Enfin, les commandes industrielles ont grimpé de 0,8% en octobre selon le Département US au Commerce, alors qu’elles étaient stables le mois précédent.
La Bourse de Paris a ralenti la cadence en fin de séance pour finir en légère hausse. Le CAC 40 s’est adjugé 0,28% à 3 590 points après avoir inscrit un plus haut à 3 607,10 points, sur des sommets annuels. Parmi les valeurs qui se sont distinguées, citons Bouygues (+6,1%), la plus forte hausse de l’indice phare. Le géant industriel diversifié a profité du soutien de quelques soutiens, notamment de Natixis, qui juge la décote du titre "exagérée".
EADS a grimpé de 2,5% à 27,2 euros, soutenu par une note d’analyste avant l’annonce, après clôture, d’un accord historique sur le changement d’actionnariat et de la gouvernance de l’avionneur européen. Selon cet accord, Daimler AG et Lagardère SCA vont réduire sensiblement leur participation au capital d'EADS, tandis que la France et l'Allemagne détiendront chacune 12% de la société, et l'Espagne 4%. EADS procédera en outre l’an prochain à un programme de rachat d’actions portant au maximum sur 15% des actions émises.