(BFM Bourse) - La Bourse de Paris a chuté de 2,5% vendredi soir, sur fond de tensions en Grèce où l'avancée des négociations sur la dette reste incertaine. Au chapitre économique, le PIB américain a moins reculé que prévu au premier trimestre, à -0,7% en rythme annualisé, selon la deuxième estimation du Département du Commerce.
Du côté des valeurs, les financières comme Axa ont souffert (-4%), tout comme les cycliques à l'image de Lafarge (-3,2%). Airbus a signé le plus fort recul de l'indice CAC 40 alors que le crash de l’A400M en Espagne est dû à une erreur humaine, le logiciel de régulation des moteurs ayant été mal installé avant le vol, ont rapporté Les Echos en citant des sources proches du dossier.
Hors CAC, Soitec a de nouveau plongé (-6%). Bryan Garnier a réitéré une opinion prudente sur le dossier en abaissant son cours cible de 1,1 à 0,75 euro au lendemain de la publication des résultats annuels. Selon le courtier, la probabilité d'une nouvelle augmentation de capital reste élevée alors que le spécialiste du silicium sur isolant s'est dit hier déterminé à réduire son taux d'endettement ("gearing"). Par ailleurs, l'analyste a de nouveau exprimé ses doutes quant à l'avenir du FD-SOI, technologie qui permet de réaliser des circuits intégrés plus rapides, plus simples et moins gourmands en consommation d’énergie.
A noter aussi que Cellectis a flambé de 11,3% vers les 41 euros, porté par une information du Financial Times évoquant des discussions en vue d'une éventuelle cession du groupe au géant pharmaceutique américain Pfizer. "Deux sources proches du dossier ont affirmé que Cellectis négociait une potentielle transaction mais ont prévenu que l'issue de ces discussions était incertaine", a précisé le quotidien britannique. Selon une autre source, Pfizer aurait approché Cellectis en vue d'un deal valorisant le Français à 1,5 milliard d'euros, croit savoir le FT.