(BFM Bourse) - L'aggravation des tensions en Ukraine ce week-end, qui pourraient déboucher sur une intervention militaire internationale, continuait de peser lundi à la mi-séance de la Bourse de Paris.

Dans le sillage de la place de Moscou, en forte baisse avec un indice Micex à -11%, le CAC 40 perdait quant à lui 2,6% à 4 293 points. Les banques et les valeurs cycliques étaient particulièrement chahutées, à l'image de Société Générale (-7,3%) qui détient la banque russe Rosbank.

"Si le risque d’embrasement militaire semble encore faible, les Américains ne souhaitant pas s’opposer frontalement à la Russie, les inquiétudes augmenteront poussant les investisseurs à la prudence. Les conséquences sont déjà notables sur les cours des matières premières énergétiques", a commenté ce matin le CM-CIC.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril poursuivait sa hausse à 104,54 dollars, de même que le baril de brent de la mer du Nord à même échéance qui s'appréciait à 111,8 dollars.

Par ailleurs, les opérateurs ont réagi à la publication ce matin d'indicateurs chinois décevants. En effet, l’indice manufacturier (HSBC) a été révisé à 48,5 en 2ème estimation, soit toujours en deçà du seuil d’expansion de 50.

"Les indices PMI manufacturier restent mal orientés tandis que celui des services rebondit pour le mois de février. La réunion annuelle du Parti communiste, qui débute cette semaine, permettra de clarifier la position des autorités alors que l’activité faiblit, négativement impactée par les réformes en cours, notamment dans le secteur financier", a souligné le courtier parisien.