(BFM Bourse) - La Bourse de Paris recule jeudi à la mi-séance, inquiète par la conjoncture économique après une série d'indicateurs décevants dans la zone euro, et préoccupée par la situation à Chypre où les incertitudes ne sont toujours pas levées quant à un éventuel "plan B" pour le sauvetage de l'île.
Aux Etats-Unis, la Fed a décidé hier soir de maintenir inchangée sa politique monétaire accommodante. Par ailleurs, elle a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour l'année 2013 (2,3%-2,8% pour 2013 contre 2,3%-3% précédemment).
Selon les premières estimations de Markit, l'indice PMI Manufacturier, qui mesure la santé économique du secteur manufacturier en France, est ressorti inchangé à 43.9 en mars, contre 44.4 attendu en moyenne. L'indice PMI des services s'est de nouveau replié en passant de 43.7 en février à 41.9 au mois de mois (44.1 attendu). L'indice plonge ainsi au plus bas depuis février 2009.
Pour la zone euro, celui-ci est ressorti en forte baisse à 46.6 en mars, contre 48.2 attendu en moyenne et 47.9 en janvier. L'indice PMI des services s'est quant à lui à nouveau replié au mois de mars à 46.5 contre 47.9 le mois précédent.
GDF seul rescapé
Au niveau du CAC 40, en baisse de 1,1% à 3 787 points, seul GDF Suez tire son épingle du jeu (+2%).
Renault affiche le plus fort recul (-4,5%), affecté avec d'autres valeurs cycliques comme Lafarge (-1,9%) et Vallourec (-1,9%).
Après avoir grimpé de plus de 4% hier soir, Vivendi perd désormais 2%, les rumeurs de scission de SFR n'ayant pas été confirmées par le conglomérat français qui a réaffirmé vouloir maximiser la valeur de sa division télécoms en indiquant que, à ce stade, tout autre spéculation était prématurée.
Sur le SRD, l'action BIC (+1,8%) est soutenue par une note favorable d'analyste.