(BFM Bourse) - Le CAC 40 a pris 0,1% ce lundi 29 décembre à l'issue d'une séance assez atone.
Séance peu animée à la Bourse de Paris ce lundi 29 décembre. Le CAC 40 a toutefois grignoté un peu de terrain, s'adjugeant 0,1% à 8.112,02 points.
La journée s'est avérée assez pauvre en actualités, les investisseurs se concentrant surtout sur l'évolution des discussions autour d'une potentielle paix en Ukraine.
Dimanche soir, à l'issue d'une entrevue avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et d'un appel avec le président russe Vladimir Poutine, Donald Trump a déclaré être "très proche d'un accord sur le plan de paix en Ukraine, selon Reuters.
Volodymyr Zelensky a de son coté assuré que les États-Unis avaient proposé à l'Ukraine des garanties "solides" pour une période de 15 ans.
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La défense recule
Toutefois la situation a évolué dans l'après-midi. La Russie a accusé l'Ukraine d'une attaque de drones contre la résidence de Vladimir Poutine. Le président ukrainien a démenti et a accusé Moscou de "miner" les efforts diplomatiques entre Kiev et Washington.
D'abord sous pression ce lundi matin en raison de l'optimisme affiché par Donald Trump, les titres de défense ont freiné leurs baisses. Thales a reculé de 0,7% et Dassault Aviation de 0,52%.
Sur les autres marchés, l'euro perd 0,1% face au dollar à 1,1761 dollar. Le pétrole monte. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord prend 2,3% à 61,59 dollars le baril tandis que celui sur le WTI coté à New York gagne 2,5% à 58,19 dollars le baril.
Bloomberg estime que les cours du brut sont soutenus par l'engagement de la Chine à augmenter les dépenses budgétaires dans le cadre de son plan quinquennal 2026-2030.
L'agence d'État Xinhua cite le ministre des Finances, Lan Fo'an qui a déclaré lors d'une conférence que la Chine mettrait en place une politique budgétaire plus proactive, l'an prochain.
À noter que les cours de l'argent dévissent après avoir pourtant atteint un plus haut historique à plus de 84 dollars plus tôt dans la journée. À la clôture européenne, l'argent s'échange à 71,26 dollars l'once en baisse de 7,7%. Le métal précieux a pu pâtir de prises de bénéfices alors qu'il affiche encore une hausse de 143% sur 2025.
"L'argent ne reflète pas seulement les craintes d'inflation, la demande industrielle ou l'anxiété géopolitique. Il reflète tout cela à la fois, compressé dans un marché mince, volatil et avec très peu de marge", écrit Stephen Innes de Spi AM.